Imprécation
1. Souhait de malheurs qu’on fait contre quelqu’un.
… , et je m’assis, rêvant à quoi? à cette pauvre reine que j’avais vue si belle, si heureuse, si aimée; qui, la veille, poursuivie des imprécations de tout un peuple, avait été conduite en charrette à l’échafaud, … . (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
Nous voici devisant avec des Montalbanais de toutes sortes, gens fins et subtils, très avertis du fléau dont nous recherchons les causes, le dénonçant, le déplorant même, le vitupérant, le décrivant, l’analysant, l’exécrant, l’accablant d’imprécations, mais s’en tenant là … . (Ludovic Naudeau, La France se regarde. Le problème de la natalité -1931)
2. (En particulier) (Rhétorique) Figure par laquelle on souhaite des malheurs à celui dont on parle ou à qui l’on parle.
Les imprécations de Camille contre Rome dans la tragédie Horace.
3. (Antiquité) Prière solennelle faite contre quelqu’un pour attirer sur lui la vengeance, la punition divine.
Nom commun féminin
Étymologie : Du latin imprecari, « prier à l’encontre de quelqu’un », composé du verbe precari, « prier », et du préfixe in-, « contre ».
source : wiktionnaire